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Description
La ville n'est pas un port puisqu'elle se trouve à 3,5 kilomètres de la côte. Elle est séparée de l'océan par une lagune. En raison des vagues dangereuses qui déferlent le long de la côte et des bancs de sable qui la bordent, les navires de traite européens ne pouvaient pas approcher du rivage et devaient rester à deux ou trois kilomètres au large. De petites embarcations étaient utilisées pour convoyer les esclaves et les biens.
La commune connut une certaine croissance au XIXe siècle, sa population atteignit 15 000 habitants. Au XXIe siècle, elle est devenue une grande cité qui lors du recensement de 2013 (RGPH-4), comptait 162 034 habitants1.
Histoire
En 1727, le royaume de Huéda fut conquis par le royaume du Dahomey, situé à l'intérieur des terres. La ville de Ouidah resta assujettie au Dahomey jusqu'à l'intégration du royaume dans l'empire colonial français sous le nom de « Colonie du Dahomey » en 1894. Celle-ci devient indépendante en 1960 en tant que république du Dahomey2.
L'importance de Ouidah venait du fait que plusieurs puissances européennes (française, portugaise, anglaise) se disputaient son influence, ce qui affaiblissait leur autorité globale 3,4. La présence britannique a atteint son apogée au plus fort de la traite des esclaves (1680-1710) avant de se déplacer vers d'autres centres d'intérêt 5. Les années 1830 ont vu un passage à l'huile de palme, dominée par les compagnies françaises. Cela coïncidait avec le déclin de Ouidah par rapport à Cotonou, dont le meilleur accès au port a été consolidé par la domination coloniale française 6.
Aujourd'hui, Ouidah est économiquement périphérique et le "tourisme culturel" basé sur la traite des esclaves a moins de succès. Contrairement aux véritables ports, Ouidah était à l'intérieur des terres. Les esclaves et les marchandises étaient transportés le long de la "route des esclaves" jusqu'à la plage pour l'embarquement 6,7. Les navires ne pouvaient pas s'approcher à cause des bancs de sable et utilisaient des pirogues pour la communication (courantes sur la Côte des Esclaves et la Côte de l'Or).
Source: Agence Béninoise pour le dévelopement du tourisme

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